Plus de 50 000 personnes au Canada, aux États-Unis et en Europe reçoivent annuellement un diagnostic de leucémie myéloblastique aiguë (LMA). Leur taux de survie général sur cinq ans est d’environ 30 % et des récidives de la maladie sont prévues dans les trois ans. Il est urgent de trouver des biomarqueurs précis qui aideront à déterminer les traitements optimaux pour ces patients et à développer de nouvelles thérapies efficaces pour les patients à haut risque et ceux qui ne peuvent pas recevoir les traitements standards. L’équipe de projet se concentrera sur la cycline-K (CCNK), un gène codant pour les protéines, qui pourrait être une nouvelle cible pour la LMA. L’équipe se fondera sur les recherches antérieures menées par le programme Leucégène de l’UdeM. Les chercheurs ont démontré que la molécule UM511, propriété de l’UdeM, est capable d’induire la dégradation de la CCNK. L’équipe de projet optimisera ce nouveau composé, développera un biomarqueur basé sur la chimiogénomique et effectuera des essais de synergie avec des traitements de la LMA déjà existants. Le projet produira des avantages importants pour le Canada. Les chercheurs de l’UdeM travailleront avec RejuvenRx, une nouvelle société de biotechnologie axée sur les traitements anticancéreux, afin de faire progresser le nouveau médicament par des essais cliniques jusqu’à son lancement sur le marché. Dans les trois à cinq ans qui suivront la fin du financement, une présentation de nouveau médicament de recherche (PNMR) sera soumise et les essais de phase I et II seront réalisés. Si les résultats sont positifs, le médicament entraînera la création de dizaines d’emplois de haute qualité, la production de PI canadienne, et surtout, une amélioration considérable des résultats thérapeutiques et des taux de survie pour certains patients atteints de LMA.
Responsable/organisation réceptrice : Anne Marinier (RejuvenRx Inc.)