Chercheur principal : Martina Strömvik
Secteur : Agroalimentaire
Budget : 133 000,00 $

Début : 01 juillet 2024 Fin : 30 juin 2026

Utilisateur : Helen Tai (Agriculture et Agroalimentaire Canada)

La pomme de terre occupe une place cruciale dans l’agriculture mondiale, étant consommée sous diverses formes. Cependant, le changement climatique représente une menace pour la santé de la pomme de terre, ce qui nécessite le développement de variétés résilientes au climat. Ces variétés doivent être capables de résister aux variations météorologiques brutales, aux ravageurs et aux agents pathogènes, tout en réduisant au minimum leur impact sur l’environnement.

Ces caractéristiques désirables peuvent être identifiées dans le génome, qui représente l’ensemble du matériel génétique d’un organisme. Cependant, tous les génomes ne sont pas identiques. Avec plus de 100 parents sauvages, dont beaucoup ne sont pas comestibles, les pommes de terre possèdent une riche diversité génétique, essentielle pour l’amélioration des variétés modernes. Le croisement entre pommes de terre sauvages et cultivées peut être délicat, car l’objectif est de préserver les caractéristiques souhaitables des variétés cultivées tout en intégrant les traits bénéfiques des parents sauvages.

La génomique offre une vision d’ensemble complète du génome, ce qui facilite le succès des croisements en fournissant des marqueurs et des indicateurs de réussite. Les sélectionneurs de pommes de terre peuvent alors choisir les descendants les plus savoureux et les plus résistants au stress, assurant ainsi des cultures économiquement viables et respectueuses de l’environnement pour les producteurs et les consommateurs