Chercheur principal : Vince Palace Valérie Langlois
Secteur : Environnement
Budget : 521 638,00 $

Début : 01 avril 2019 Fin : 31 mars 2022

Les impacts environnementaux des déversements d’hydrocarbures représentent une importante préoccupation pour le public, limitant l’acceptabilité sociale pour le développement du secteur pétrolier et de l’économie canadienne. De plus, il existe des incertitudes quant aux meilleures méthodes à employer pour nettoyer les déversements dans les délicats écosystèmes d’eau douce. L’International Institute for Sustainable Development-Experimental Lakes Area (IISD-ELA) a lancé un vaste programme de collaboration multiphase qui vise à : a) déterminer l’efficacité de méthodes non mécaniques et biologiques pour le nettoyage des déversements d’hydrocarbures dans les environnements aquatiques d’eau douce, et b) mettre au point des techniques de surveillance non létales et minimalement intrusives pour mesurer l’exposition aux hydrocarbures et la récupération dans les populations fauniques aquatiques. Le projet FLOWTER s’appuie sur ce programme pour i) optimiser les zones humides flottantes artificielles afin de stimuler le microbiome de la rhizosphère associée dans le but de dégrader rapidement les hydrocarbures, et ii) valider l’utilisation de la coupe de nageoires et des écouvillons de mucus en tant qu’outils d’évaluation biologiques non intrusifs pour surveiller l’efficacité du nettoyage. On s’attend à ce qu’un traitement et une surveillance plus efficaces des déversements d’hydrocarbure accroissent l’acceptabilité sociale à l’égard de l’infrastructure pétrolière et favorisent les autorisations réglementaires, ce qui pourrait accroître le produit intérieur brut (PIB) du Canada de 3,2 milliards de dollars. Ces outils optimisés profiteront également à l’industrie et aux Canadiens en réduisant considérablement les coûts d’intervention, les ressources consacrées au suivi et les demandes de règlement pour dommages matériels et en restaurant plus rapidement le fonctionnement des écosystèmes.

Dirigeants/établissements universitaires: Vince Palace (IISD – Experimental Lakes Area) et Valérie Langlois de l’INRS 

Centres génomiques responsables: Genome Prairie, Génome Québec