Chercheur principal : Claude Robert
Secteur : Agroalimentaire
Budget : 2 140 769,00 $

L’industrie ovine canadienne fait face à une croissance de la demande intérieure et ses niveaux actuels de production ne répondent qu’à 44 % de cette demande. Les importations de pays comme la Nouvelle-Zélande et l’Australie aident à combler l’écart. Dans plusieurs productions d’animaux d’élevage au Canada, des solutions génomiques ont été mises en place pour accroître la productivité, mais le secteur ovin n’en fait pas encore partie, et ce malgré le rôle joué par la génomique dans la sélection ovine ailleurs dans le monde.  Le programme créera une estimation de routine des valeurs d’élevage génomiques en établissant des populations de référence pour les principales races de la province. Pour ce faire, l’équipe recourra au génotypage de plusieurs milliers de moutons. Elle mettra également au point des outils complémentaires basés sur la génomique pour gérer la consanguinité et les anomalies génétiques connues, détecter les aberrations génomiques, et chercher des régions du génome reliées à des caractéristiques quantitatives à l’aide d’études d’association pangénomiques. La base de données génomiques sera élaborée à Genovalia, un centre de données nouvellement créé à l’Université Laval, selon les principes FAIR. D’ici trois à cinq ans, on devrait assister à une amélioration du potentiel génétique des sujets reproducteurs élevés au Québec, ce qui entraînera une rentabilité accrue pour les éleveurs ovins. Tous les outils mis au point seront à la disposition des producteurs ovins partout au Canada. Si l’augmentation de la production répond à 100 % de la demande intérieure, le potentiel du marché est évalué à près de 900 millions de dollars.

Responsables/organisations réceptrices : Johanne Cameron (Société des éleveurs de moutons de race pure du Québec, SEMRPQ), Frédéric Fortin (Centre d’expertise en production ovine du Québec, CEPOQ)