Chercheur principal : Niladri Basu
Secteur : Santé
Budget : 680 897,00 $

Début : 01 octobre 2022 Fin : 30 septembre 2024

La pollution chimique est responsable de nombreuses maladies humaines et cause de lourds impacts économiques. Les méthodes classiques sur lesquelles la communauté réglementaire s’appuie pour évaluer l’impact potentiel des produits chimiques sur la santé humaine impliquent des tests sur les animaux qui requièrent beaucoup de temps, sont coûteux, contraires à l’éthique et ne sont pas totalement fiables. De plus, l’évaluation des risques réglementaires au Canada et dans le monde est actuellement en transformation (c’est-à-dire que les lois évoluent).

Il existe un intérêt à exploiter les progrès émergents de la génomique et de la biologie computationnelle pour réaliser une nouvelle méthode de test plus efficace, rentable et éthique. Nous proposons ici de combiner des méthodes in vitro à haut débit et des outils bio-informatiques en ligne développés dans nos laboratoires de recherche académiques avec une nouvelle technologie transcriptomique rentable développée par l’utilisateur (Qiagen). En examinant de près les directives émergentes de la communauté réglementaire et en les engageant dans des discussions, nous testerons et établirons de manière itérative un nouveau système efficace de test de toxicité à haut débit basé sur la transcriptomique. Nous utiliserons ce système de test pour évaluer les risques posés par les produits chimiques d’intérêt réglementaire immédiat (c’est-à-dire les nanomatériaux dans les aliments, les pesticides). Ce faisant, le nouveau système de test de toxicité devrait coûter environ 1 000 à 5 000 dollars pour évaluer un seul produit chimique par rapport au coût habituel d’environ 150 000 dollars par produit chimique unique, et également être réalisé de manière plus éthique (c’est-à-dire par des méthodes in vitro évitant l’utilisation d’animaux) et rapide (c’est-à-dire quelques jours plutôt que quelques mois).

Centre génomique responsable : Génome Québec

Utilisateur :

Samuel J. Rulli – Qiagen