Chercheur principal : Jean-Sébastien Moore
Secteur : Environnement
Budget : 3 137 406,00 $

Début : 17 mars 2025 Fin : 16 mars 2029

Utilisateur : L’Étang Ruisseau Bar Ltée

Concours : Initiative canadienne d’innovation et de commercialisation en biotechnologie

Un parasite dangereux met en péril l’industrie ostréicole du Canada atlantique, menaçant des milliers d’emplois, la sécurité alimentaire et un secteur économique de plusieurs millions de dollars. La maladie, connue sous le nom de MSX, est incurable et pourrait entraîner jusqu’à 95 % de mortalité des huîtres au cours des prochaines années.

Le MSX, causé par le parasite Haplosporidium nelsoni, a été détecté pour la première fois au Cap-Breton en 2002. Il s’est depuis propagé à l’Île-du-Prince-Édouard, où l’ensemble de la province est maintenant déclaré zone infectée. Les experts préviennent qu’en l’absence d’intervention rapide, l’industrie ostréicole de l’Est du Canada pourrait s’effondrer.

Pour faire face à cette menace, des chercheurs de l’Université Laval collaborent avec L’Étang Ruisseau Bar Ltée (ERB), la plus grande écloserie d’huîtres du Nouveau-Brunswick, dans le cadre d’un programme de sélection génomique. Leur objectif : identifier les gènes liés à la résistance naturelle des huîtres, afin de développer des souches résistantes à la maladie.

Grâce à une méthode appelée étude d’association pangénomique, les chercheurs analyseront l’ADN des huîtres pour repérer les marqueurs génétiques associés à la résistance au MSX. Ces données permettront de créer un outil de sélection permettant aux écloseries d’élever des huîtres à la fois productives et résistantes.

Ce projet est essentiel pour maintenir la production ostréicole dans l’Est du Canada et, grâce à l’emplacement stratégique d’ERB, pour approvisionner la région en naissain résistant. Il illustre également l’innovation canadienne en aquaculture durable.