Un projet de science participative sur la biodiversité du Saint-Laurent
Espace pour la vie et Génome Québec invitent la population à participer à une activité de science participative visant à mieux comprendre l’état de la biodiversité dans l’estuaire du Saint-Laurent grâce à l’analyse de l’ADN environnemental contenu dans un simple échantillon d’eau.
Au cœur de ce projet se trouve le béluga, espèce sentinelle emblématique du Québec.
Comment participer?
La population est invitée à prélever des échantillons d’eau contenant de l’ADN environnemental, en suivant un protocole établi par Génome Québec et avec l’accompagnement de l’équipe d’éducation du Biodôme. Ces échantillons seront analysés au Centre d’expertise et de services Génome Québec. Les résultats seront ensuite disponibles tant pour la recherche que pour le public.
Dates et lieux des échantillonnages
Activité ouverte à toutes et à tous! Venez simplement nous rejoindre sur le bord des berges pour participer.
Villes | Dates d’échantillonnage |
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Port-au-Saumon, Centre écologique de Port-au-Saumon | 22 mai, 5 juillet et 23 août |
Cacouna, Pointe de Cacouna Ktopeqonok | 22 mai, 5 juillet et 23 août |
Tadoussac, Centre d’interprétation des mammifères marins | 23 mai, 6 juillet et 24 août |
Rimouski, Parc national du Bic | 23 mai, 6 juillet et 24 août |
Cette initiative permettra de :
- Soutenir les efforts de prévention, de suivi et de conservation pour les espèces clés du Saint-Laurent, comme le béluga.
- Mieux comprendre la biodiversité et l’environnement changeant de l’estuaire du Saint-Laurent.
- Mobiliser la population autour de l’importance de la préservation des écosystèmes aquatiques.
L’ADN environnemental, comment ça fonctionne?
L’ADNe fonctionne comme une empreinte génétique laissée par les organismes vivants dans leur environnement.
- Pour le détecter, il suffit de prélever de l’eau, du sol ou de l’air dans un milieu naturel (rivière, lac, forêt, etc.). Ces échantillons contiennent des traces d’ADN rejetées par les organismes vivants, comme des cellules de peau, du mucus, des excréments ou du pollen.
- En laboratoire, on isole l’ADN présent dans l’échantillon et on l’amplifie (le multiplie) grâce à des techniques comme la PCR (réaction en chaîne par polymérase). Cela permet de produire assez de matériel génétique pour qu’il soit séquencé. C‘est aussi lors de cette étape que nous pouvons cibler un groupe d‘organismes vivants à étudier.
- L’ADN est ensuite comparé à des bases de données génétiques existantes. Il devient donc possible d’identifier quels animaux, plantes, bactéries ou champignons sont passés par ce milieu, souvent sans les voir directement. Les chercheurs analysent ensuite ces résultats pour savoir si une espèce est présente, si une contamination est en cours ou si un écosystème est en bonne santé.
code Béluga au Biodôme dès l’été 2025
Le Biodôme, un des cinq musées d’Espace pour la vie, produira une exposition éducative sur le thème de l’estuaire, du béluga et de l’ADN environnemental.