La résistance aux antibiotiques survient lorsque les bactéries ne réagissent plus aux antibiotiques qui agissaient auparavant contre elles. Il s’agit d’un défi mondial et de l’un des problèmes de santé les plus urgents auxquels nous sommes confrontés. Le phénomène a été surnommé la pandémie silencieuse car ses effets sont mondiaux et sous-estimés.
La plupart des bactéries deviennent résistantes aux antibiotiques en acquérant des gènes, des brins d’ADN, provenant d’autres bactéries. Ces gènes proviennent principalement de bactéries présentes dans l’environnement (eau, sols) qui, pour la plupart, n’infectent pas les humains, et se retrouvent dans des bactéries qui infectent les humains. Jusqu’à présent, il n’existe pas de bonne solution pour identifier ces gènes avant qu’ils n’intègrent ces pathogènes humains.
Notre projet vise à identifier de nouveaux gènes de résistance dans différents échantillons environnementaux avant qu’ils ne soient transférés à des agents pathogènes humains, afin de mettre en œuvre des mesures visant à empêcher ces transferts. Pour atteindre ces objectifs, nous utilisons une combinaison d’échantillonnage, d’analyse d’échantillons environnementaux, y compris le travail en laboratoire, des logiciels informatiques et d’intelligence artificielle.
Notre équipe comprend des chercheurs, chercheuses ainsi que des personnes dont le rôle est d’élaborer des politiques de lutte contre la résistance aux antibiotiques. Ensemble, nous pensons pouvoir élaborer des solutions et des politiques susceptibles de contribuer à résoudre le problème de la résistance aux antibiotiques.