La population générale n’a qu’une conscience minimale de l’utilisation intensive des antibiotiques dans la santé humaine et animale. Des rapports constants de voyageurs à l’étranger ont fait prendre conscience que les voyages humains et le commerce international de denrées alimentaires et d’animaux entraînaient une augmentation des infections bactériennes, et ont suscité des inquiétudes quant à leur propagation au sein de la population, ce qui constitue une menace majeure pour la santé publique dans le monde entier. Les populations canadienne et québécoise ont vu dans les médias l’impact de la pandémie COVID-19 et les ravages des infections bactériennes. Les patients ont été constamment sensibilisés aux défis du suivi rigoureux dans le respect du temps de traitement et aux échecs causés par la résistance aux antimicrobiens. Dans l’ensemble, la population et les communautés ont pris conscience du rôle majeur et de l’impact des agences gouvernementales de l’INSPQ-LSPQ et du rôle crucial de leurs laboratoires en matière de surveillance, de diagnostic et de surveillance de la santé publique.
La population québécoise a pris conscience des limites d’analyse, de rapidité de traitement des données et des capacités de surveillance de la santé publique, mis en évidence dans plusieurs rapports sur les capacités des agences de santé publique et sur la contribution et le soutien exceptionnels que ces agences apportent à la population. Les agences doivent être à la pointe des nouvelles technologies, capables d’agir rapidement et les nouvelles approches génomiques joueront ce rôle. Le développement d’un système informatique intégré et convivial fournissant en quelques clics des informations sur les microbes à l’origine de l’infection et sur la thérapie à suivre.