Des conditions de stress précoces, y compris l’environnement thermique intra-utérin, peuvent influencer profondément la croissance et le développement du fœtus et exercer des effets à long terme sur les maladies et la productivité postnatales. Le stress thermique intra-utérin altère la croissance, la réponse immunitaire et la lactation des vaches laitières, même des années après l’événement initial. Ces génisses sont moins susceptibles de survivre jusqu’à la lactation et produisent moins de lait au cours des trois premières lactations. Les producteurs qui élèvent des génisses ayant été exposées à un stress thermique intra-utérin investissent des sommes importantes dans le coût d’élevage. De plus, ces animaux auront des chances d’être abattus plus tôt, ce qui entrave la durabilité économique et environnementale du secteur laitier. Cependant, pour l’instant, la seule façon de savoir si une génisse a été impactée par un stress thermique intra-utérin est d’attendre la fin de la première lactation de l’animal; c’est-à-dire lorsque l’animal atteint ses 3 ans. Une analyse épigénétique à la naissance permet d’identifier les génisses ayant été exposées à un stress thermique sans avoir à attendre trois ans.
À terme, le projet générerait de nouveaux marqueurs pour aider tous les producteurs laitiers québécois à sélectionner des animaux à élever pour optimiser leur durabilité face aux changements climatiques.
Centre génomique responsable : Génome Québec
Utilisateur :
Dairy Farmers of Canada