Les progrès remarquables dans l’étude des gènes (génomique) et des protéines (protéomique) ont débouché sur de nouvelles technologies fort excitantes. Toutefois, les chercheurs sont toujours limités dans leurs tentatives d’étude du fonctionnement des cellules, en particulier les cellules malades. Dans certains cas, la difficulté tient au nombre important de cellules malades qu’il faut pour produire un échantillon suffisant qui permettra de caractériser les protéines. De plus, le taux d’erreurs pour le séquençage des gènes est élevé et actuellement, il faut attendre trop longtemps pour mener à bien des essais protéomiques ou génomiques.
Ce projet permet de mettre au point de nouveaux outils en vue d’aider les scientifiques dans les domaines de la génomique et de la protéomique. Avant tout, le projet permet de mettre au point de nouvelles techniques de manutention des échantillons biologiques en quantités micro et nanolitres afin de réduire le nombre d’échantillons et d’améliorer la cadence d’analyse et l’automatisation. De plus, les chercheurs proposent de créer des outils de spectrométrie à haut rendement élevé pour l’analyse des protéines.
Grâce à ces nouveaux outils, les scientifiques pourront mieux réaliser leurs essais sur le fonctionnement des cellules, diagnostiquer les maladies plus rapidement et concevoir de nouvelles thérapies en moins de temps.
Ce projet est un effort concerté de MDS Sciex, une entreprise de biotechnologie canadienne, et de chercheurs des universités et des instituts de recherche à l’échelle du Canada (Université de l’Alberta, Université du Manitoba, Université Laval et Université Queen’s).