Secteur : Santé

Le diabète type 1 est un problème de santé de plus en plus fréquent à travers le monde et une maladie pour laquelle il n’existe actuellement aucun remède. Ce projet vise à comprendre les causes du diabète type 1 et en particulier, les fondements génétiques qui rendent les gens vulnérables à la maladie.

À ce jour, notre capacité de comprendre le diabète type 1 ou bien d’autres maladies semblables telles que l’arthrite rhumatoïde et la sclérose en plaques, a été limitée par notre compréhension de deux variables : les gènes qui contribuent à la maladie et les voies biologiques que contrôlent ces gènes.

Des recherches en cours sur des modèles rongeurs atteints du diabète type 1 ont permis de cerner des caractéristiques génétiques associées aux premières étapes de la maladie. Selon les chercheurs, les gènes associés à cette maladie chez les rongeurs sont probablement semblables chez les humains. Les gènes isolés grâce à l’étude des rongeurs serviront de gènes candidats pour l’étude du diabète de type 1 chez les humains.

Les chercheurs étudient trois populations bien caractérisées : 1) des familles de Terre-Neuve (où le taux de diabète type 1 est parmi les plus élevés au monde); 2) des familles d’origine française au Québec et 3) des familles participant à un important essai clinique nord-américain de diabétique type 1. L’intégration des études du génome du diabète type 1 chez les rongeurs et chez les humains a pour but d’identifier les voies génétiques qui rendent les gens vulnérables à cette maladie.

L’Hôpital pour les enfants malades de Toronto, Sunnybrook et le Women’s College Health Science Centre, le Centre de santé de l’Université McGill (hôpital pour enfants de Montréal) et la Memorial University de Terre-Neuve participent à ce projet.