Chercheur principal : Sophie Petropoulos
Secteur : Santé
Budget : 5 596 191,00 $

Début : 01 juillet 2024 Fin : 30 juin 2027

Équipe académique : Sophie Petropoulos, Ph. D. (Centre de recherche du Centre hospitalier de l’Université de Montréal), titulaire à la Chaire de recherche du Canada en génomique fonctionnelle de la reproduction et du développement / Canada Research Chair in Functional Genomics of Reproduction and Development et professeure adjointe au Département de science clinique, intervention et technologie, Division d’obstétrique et de gynécologie, Karolinska Institutet, Stockholm, Suède

Équipe de l’organisme récepteur : Jeremy Grushcow, Ph. D. (Juniper Genomics)

Chaque année, environ quatre millions de personnes ont recours à la fécondation in vitro (FIV), mais seulement 34 % des cycles de FIV réussissent. Les patientes au Canada et aux États-Unis payent en grande partie de leur poche cette procédure coûteuse, et elles doivent en moyenne subir deux ou trois cycles, pour un coût total de 40 000 $ CA à 60 000 $ CA. La génétique de l’embryon lui-même entraîne (dans au moins 85 % des cas) le taux élevé d’échec en ce qui concerne l’implantation des embryons transférés et les grossesses à terme. Cependant, à l’heure actuelle, les patientes et les cliniciens n’ont pas la technologie nécessaire pour effectuer des essais génétiques exhaustifs sur les embryons. La FIV est la seule discipline de la génétique humaine qui utilise encore des méthodes de faible résolution (comptage de chromosomes, génotypage) au lieu du séquençage haute résolution de prochaine génération (exome ou génome entier).  

Dre Petropoulos, titulaire à la Chaire de recherche du Canada en génomique fonctionnelle de la reproduction et du développement, possède une grande expertise des embryons de mammifères, y compris des embryons humains, depuis plus de 10 ans. Les travaux du laboratoire de Dre Petropoulos sont régulièrement publiés dans des revues d’envergure et elle est le chef de file universitaire idéal pour le projet. En collaboration avec Juniper Genomics, l’équipe vise à mettre au point un test génétique complet basé sur le séquençage du génome entier d’une seule cellule pour les embryons, afin de donner aux patientes et aux cliniciens et cliniciennes de la FIV autant de certitude que possible que le premier embryon qu’ils décident de transférer sera une réussite. Son objectif spécifique est de développer un flux de travail évolutif pour l’analyse des biopsies par la manipulation des cellules et la préparation d’échantillons donnant des résultats de séquençage optimaux, et ce, d’une manière rentable.

En réduisant le fardeau financier et sur la santé mentale de la FIV, le projet transformera la FIV – en améliorant les résultats et en augmentant l’accès pour les patientes canadiennes – sans modifier le flux de travail clinique. La réussite du projet fera du Canada un leader mondial dans le domaine de la génétique embryonnaire, ce qui améliorera les résultats de la FIV et facilitera l’accès des patientes au Canada et dans le monde entier.