Utilisateur : Florence Pagé-Larivière (Environnement et Changement climatique Canada) et Kristin Mueller (ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs)
Les lacs et les rivières canadiens peuvent contenir des produits chimiques pouvant potentiellement être nocifs pour la faune et les humains. Les scientifiques gouvernementaux travaillent à établir des directives sur les concentrations de produits chimiques pour éviter tout effet nocif sur l’environnement. Cependant, le manque de données sur la toxicité des produits chimiques individuels chez les poissons et les grenouilles complique cette tâche. Les chercheurs cherchent donc des méthodes alternatives pour évaluer la toxicité des produits chimiques sans recourir à des tests sur les animaux vertébrés. Ce projet utilise l’expression génétique des larves de poissons et de grenouilles pour déterminer la concentration minimale de produit chimique entraînant un changement biologique. Les espèces étudiées sont toutes indigènes au Canada, y compris certaines espèces en voie de disparition. Ces travaux pourraient aider les régulateurs gouvernementaux à prendre des décisions sur les produits chimiques plus rapidement, améliorant ainsi la protection de la faune aquatique au Québec.