Chercheur principal : Sarah Kimmins
Secteur : Santé
Budget : 192 856,00 $

Début : 01 octobre 2010 Fin : 30 septembre 2012

Une augmentation générale de l’infertilité masculine a été rapportée ces dernières années. De plus, depuis 2010, le gouvernement du Québec rembourse le coût des techniques de reproduction assistée pour les couples infertiles. Au niveau mondial le recours à ces techniques augmentera fortement.

La première question qui se pose est : est-il prudent d’utiliser le sperme d’hommes infertiles, autrement dit cela va-t-il augmenter les risques de malformations congénitales ou altérer la santé de leurs enfants? L’infertilité masculine a été mise en relation avec des modifications du programme épigénétique. Le terme épigénétique est utilisé pour décrire l’information biochimique héréditaire qui se trouve à la fois sur l’ADN et sur les protéines qui entourent l’ADN, les histones. Cette information épigénétique est primordiale, car elle détermine si un gène est « allumé » ou « éteint » et peut être influencée par la nourriture que nous mangeons, les médicaments que nous prenons et les toxines auxquelles nous sommes exposés. Au niveau du sperme, l’information épigénétique présente pourrait servir de plan permettant de guider le développement embryonnaire. Si la mise en place de l’épigénome est perturbée durant le développement des cellules germinales mâles cela entraînera des conséquences négatives pour la fertilité et la santé de la descendance.

Ce projet de recherche cherchera à déterminer comment l’information épigénétique présente sur l’ADN du sperme contribue à la fertilité masculine et au bon développement de l’embryon. Ces données contribueront à mieux comprendre l’infertilité masculine et à savoir comment un père peut transmettre une maladie à sa descendance via une information héréditaire qui n’est pas l’ADN.

 

Cochercheurs :

Michael Hallett Université McGill
Jacquetta Trasler Université McGill