Une nouvelle méthode d’analyse de l’ADN pourrait mener à un diagnostic plus rapide de maladies comme le cancer
Dr Rob Sladek du Centre d’innovation Génome Québec et Université McGill a fait partie de l’équipe du Pr Sabrina Leslie de l’Université McGill qui a mise au point une méthode révolutionnaire pour l’analyse génomique massivement parallèle de longues molécules d’ADN. Cette percée technologique pourrait permettre un diagnostic plus rapide du cancer et de diverses affections prénatales.
Cette importante découverte, qui a fait l’objet d’un article publié en ligne cette semaine dans la revue scientifique Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS), est un nouvel outil conçu par les professeurs Sabrina Leslie et Walter Reisner, du Département de physique de l’Université McGill, et leur collaborateur, le Dr Rob Sladek, du Centre d’innovation Génome Québec. Il permet aux chercheurs d’introduire de longs brins d’ADN dans une chambre d’imagerie nanométrique accordable de manière à préserver leur identité structurelle, dans des conditions semblables à celles auxquelles ils sont exposés dans le corps humain.
Ce nouvel outil reposant sur une méthode appelée « confinement induit par une lentille convexe » (Convex Lens-Induced Confinement [CLIC]) permettra aux chercheurs de cartographier rapidement de grands génomes tout en identifiant clairement des séquences génétiques précises dans des cellules individuelles avec une résolution de l’ordre d’une seule molécule, processus essentiel au diagnostic de maladies telles que le cancer.