Selon une étude menée auprès de plus de 65 000 femmes, un test permettant le dépistage d’un large éventail de facteurs de risque génétiques pourrait aider les médecins à reconnaître les femmes qui courent un risque accru de cancer du sein.

Cette étude, la plus concluante parmi celles de son genre qui ont été menées jusqu’à maintenant, a été financée par divers organismes, notamment Cancer Research UK, Breakthrough Breast Cancer, Génome Canada, Génome Québec, le ministère de l’Économie, de l’Innovation et des Exportations, la Fondation du cancer du sein du Québec, ainsi que des Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC). Ses résultats ont été publiés le jeudi 9 avril dans le Journal of the National Cancer Institute.

En se servant de l’une des plus importantes bases de données d’information génétique du monde, appelée Collaborative Oncological Gene-Environment Study (COGS), les chercheurs ont pu établir un « score » pour chaque femme en fonction des lettres se trouvant à chacune des 77 positions du code de leur ADN.

Le Pr Jacques Simard, chercheur au Centre de recherche du CHU de Québec et titulaire de la Chaire de recherche du Canada en oncogénétique de l’Université Laval, est coauteur de l’étude et a eu une participation active dans la découverte de ces variations génétiques liées au cancer du sein. Grâce à son projet PERSPECTIVE, il ouvre la voie à une meilleure prédiction du risque de développer un cancer du sein. Pour en savoir plus sur son projet de recherche, cliquez ici.

Télécharger le document