Les résultats d’une étude réalisée par des experts en bio-informatique et en biologie végétale de l’Université McGill et de l’Université de Montréal ont récemment été publiés dans la revue Microbiome.

En utilisant des technologies de pointe permettant l’analyse de l’expression des gènes de plusieurs organismes simultanément, les chercheurs ont étudié les racines de saules à croissance rapide poussant sur un site contaminé dans la région montréalaise.

Leurs recherches ont démontré que la capacité de certaines espèces d’arbres à réhabiliter des sites contaminés, un processus appelé phytoremédiation, repose sur des interactions complexes entre leurs racines, les champignons et les bactéries du sol.

Cette étude a entre autres été financée par Génome Québec et Génome Canada, dans le cadre du projet GenoRem.

 

Pour lire le communiqué conjoint de l’Université McGill et de l’Université de Montréal, cliquez ici.

Pour lire l’article publié dans la revue Microbiome, cliquez ici. (en anglais seulement)

 

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De nouvelles données génétiques laissent supposer que les saules seraient en mesure de tolérer la pollution par l’apport en sucres qu’ils fournissent aux champignons mycorhiziens environnant leurs racines, et qu’à leur tour, les champignons procurent des nutriments aux bactéries qui dégradent les hydrocarbures.

IMAGE : Image de champignons ectomycorhiziens, par Hugues Massicotte, professeur en écologie et gestion forestières à l’Université du Nord de la Colombie-Britannique